Étape Periyar
14/08/17 10:24

Nos séjours sont maintenant d’une nuitée et plus de deux, peu importe l'intensité é e. Cette étape était la plus touristique par bien des aspects et Sajan nous a conduit de 8h à 19h (avec interruptions, mais quand même). Periyar est dans la région du kerala: kera = noix de coco, la = terre, je te laisse faire l’addition. Nous avons donc quitté la région du tamil nadu. Ce changement s’est fait ressentir par bien des aspects, tout d’abord le climat, plus frais (en général). C’est la région natale de Sajan, mais aussi une des plus riche d’inde avec plus de 80% d’alphabétiste. J’ai également pu constater la corrélation, que je ne comprend pas tout à fait, entre le niveau de vie d’une région et la présence de voitures peintes ou inondées de stickers. L’utilisation abusive de l’impression semble etre un signe extérieur de progrès. Ainsi les fameux *sound horn* sont maintenant présent dans des typographies sorties de l’ordinateur.

Le climat est plus doux et la flore plus fournie ; notre journée fût une succession de visites pour touristes. Tout d’abord, un immense jardin d’épices ou nous avons pu confirmer notre ignorance face à l’aspect naturel de la plus part d'être elles: poivre, gingembre, curcuma, vanille… j’en passe. Le fruit le plus impressionnant s’intitule «jack fruit», si tu souhaites le rechercher, car je ne l’ai pas bien photographié. Un des plus gros fruit du monde il parait, qui renferme une sorte de banane inversée. Puis nous avons chevauché un éléphant, très grand, avec papa et maman. Impressionnant. J’ai beaucoup touché sa tête, pleine de poils plus durs que tout les nôtres réunis. Je l’ai également vu faire ses besoins, les deux à la fois, ça m’en à bouché un coin. Sajan souriait fort face aux éléphants, ca doit beaucoup lui plaire aussi. Très touristique tout de même, nous étions entouré d’indiens principalement, de quelques arabes également. Mais ce n'est pas finis: après la chevauchée, place aux spectacles. Deux pour etre précis. L’un était une forme de théâtre à base d'expressions faciales et de danses assez divertissant, l’autre un spectacle d’arts martiaux qui à, de façon plutôt inattendue, lentement glissé vers le spectacle d’acrobaties. Commencer par un combat étincelant au bouclier et à l’épée pour finir par sauter à travers des anneaux enflammés, je ne saurais comment autrement le qualifier. Toujours est il que le public a adoré. La ferveur des indiens face à ces acrobates martiaux m’a contaminé. Même la musique épique me rappellant fort boyard m’a entrainé… je pense qu’en france on qualifierait ça de kitsh ou populaire, mais la pas du tout.

Bref, une journée chargée donc, et sans religion. Mais plus sérieusement, sans véritable anecdote. En effet, pas le temps de flâner, trajet trop contrôlé. Je vais en profiter pour signaler quelque chose qui m’a plus chez les femmes indiennes un peu plus âgées: une morphologie particulière au niveau du dos. Ou peut-être que tout le monde a ça, mais que chez elles on le voit. Le vêtement traditionnel, le sari, se compose d’un haut qui s'arrête après la poitrine et laisse donc apparaître le ventre et le bas du dos, avant de reprendre sous la forme d’une robe. Tout cela est bien loin d'être provocateur, étant délicatement à demi caché par un drapé partant de l'épaule. En tout cas, le haut semble serré comme un body, ce qui à mon avis force la peau découverte à elle aussi, se draper. Grossièrement j’en connais qui appelerait ça des bourrelets. Et c’est beau. Dans cette zone à demi visible on peut apercevoir une forme bien precise, comme des rideaux situées de part et d’autre de la colonne vertébrale d’un très grand nombre de femmes indiennes. Je te joins une photo mais c'est assez dure à photographier de près, de peur de les embarrasser. Peut-être en ferais-je un dessin… La photo bonus, c'est la boucle d’oreille en bébé noix de coco du kerala. Chez nous les enfants font ça avec des glands, peut etre que france en faite ca veut dire pays des glands.

Ce soir nous dormons “chez l’habitant”, une première et une dernière. C'est aussi la zone des moustiques… attention ça pique.