Étape Puducherry
10/08/17 21:08

Nous voici à la fin de notre seconde étape: Puducherry - Pondichéry pour les compatriotes. Je ne m'attarde pas sur la chaleur outre mesure à part pour signaler l'apparition du premier coup de soleil, situé au niveau du cou car le soleil est ici zénithal avant tout. Puducherry se divise en deux parties. La partie française, plus riche et moins bruyante, et la partie tamil, plus foisonnante et commerçante. Je ne mentirais point: c’est bien la partie tamil qui a fait plus forte impression. Au delà du concert perpétuel de klaxons et du fourmillement de scooters, son marché couvert ou se mêlent poissons, fruits, légumes, babioles et images religieuses en tout genre ainsi que ses rues inondés de senteurs plus ou moins délicates forment un tout dont la cohérence est la vie. La ville se divise en trois religions (de gauche à droite): Musulmane, chrétienne et hindoue. De part sa “petite” superficie, la ville se parcours en moins d’une journée, et nous passons donc des chants du muézine, à la messe accompagnée de tambour, jusqu'à l'éléphant bénisseur. Je suis personnellement fasciné par la peau de cet animal, et n'est donc pas bouder mon plaisir face à lui. La distinction architecturale entre ces trois quartiers ne m’a pas sauter aux yeux. En un souvenir: le quartier musulman fut le plus coloré, bien qu’aucun ne soit vraiment terne. Les peintures dans les églises porte egalement la trace d’un saturation colorimétrique plus propre aux images indouistes. Que de mélanges en somme, marqué au fer arc-en-ciel par un peuple qui n’as pas la peau rouge (à l’inverse de ma mère, dont les rayons du soleil confirme la nature bretonne). Ceci est notre dernière étape en bord de mer avant l'étape finale et nous avons donc jetés nos pieds dans l'eau tiède comme le vent pour un instant délicieux, entourée d’homme et de femmes immergés tout habillés: douce folie, si tu veux mon avis. Aujourd'hui nous avons également visité l’infameuse auroville, secte que marie-france ne porte pas en son cœur. Au delà du dome dorée, cette utopie ne m’as pas semblée excitante. Je ne m’y attarderais donc pas. J'ai bien reçu ta remarque sur l’absence d'une photo des temples, j'en attend donc une sur l’absence d’une representation de ce dome, nommé matrimandir… la voici:

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Fait notable: Lors de nos trajets en voiture, je suis (pour le moment) au premier rang, à la gauche de notre chauffeur Sajan. Sadjan viens de kochin, est chauffeur pour touristes depuis 15 ans et à deux garçons, l’un de 17 ans et l’autre de 20. Sajan est adorable et répond à toute les questions les plus sottes de son copilote: “qui est la personne sur cette affiche?”, “est ce que vous aussi, vous avez trop chaud?”, “les enfants mangent ils des plats aussi épicés que les adultes?”, “avez vous plaisir a visiter ces lieux *touristiques*?”. Il a répondu a tout ces questions et s’est senti libre d’en poser à son tour: “avez vous des tribus en france?”, “que faites vous dans la vie”, “que cultivez-vous?”, pour ne citer qu’elles. Sajan suspend une croix chrétienne à sont rétroviseur, mais je n’ai pas encore attaqué le vaste sujet de la religion en sa compagnie. En tout cas, il prend plaisir à nous accueillir chaque matin en français et je prend plaisir à échanger avec lui.

L’anecdote de cette étape est une information qui m’as marqué. Un grand nombre de voiture porte à l'arrière les inscriptions “sound horn”, littéralement corne de son, peintes à la main comme la majeur partie des informations sur les voitures à l’exception de la plaque d'immatriculation. J’ai donc demander à sajan le sens de ces mots. La réponse est une evidence: Les voitures possedants une visibilités réduite à l'arrière nous signalent qu’il faut les klaxonner pour communiquer… une charmante attention, dont la conséquence directe est la cacophonies mentionné plus haut. Je joins evidemment une photo de ce vernacluaire à ce courrier.